Après notre visite de Saint Cado, il nous restait du temps avant que le soleil ne se couche. Nous avons donc pris la direction de Saint Louis, pour visiter le musée de la Compagnie des Indes. Parce qu’il traîne encore dans le coeur du Castor des accointances pour l’époque moderne et qu’après la visite du Macte de Pointe à Pitre, il fallait aussi compléter avec la présentation des buts économiques et des décisions prises par la royauté en termes de commerce colonial.
Le musée est gratuit sur présentation du pass éducation, plein tarif 8€.
Il présente à la fois les aménagements mis en place à Lorient en partant d’un petit village de pécheurs pour en faire un des ports principaux du commerce triangulaire, des maquettes en coupe des navires négriers et des navires de commerces et également toute une collection des denrées et produits ramenés du commerce avec les Indes Orientales et Occidentales. Au moment de notre visite il y avait également une exposition qui présentait l’histoire du secours en mer et une autre sur l’archéologie sous-marine qui permet de découvrir les restes des navires ayant sombré avec leurs cargaisons à bord (parfois en excellent état de conservation)
On accède aux salles du musées en passant un grand pont levis et en se promenant dans la cour des gardes, le tout faisant partie d’un complexe plus vaste : la Citadelle de Port Louis qui rien que pour l’architecture vaut le détour.
C’est également dans la boutique de ce musée que nous avons découvert l’excellente (et l’on pèse nos mots !) maison de thé Tea&Cie pourtant située à Vannes où nous étions la veille. Nous sommes souvent déçus des maison de thé que l’on teste en vacances mais là, c’est une excellente maison ( qu’on les bénisse pour leur thé « Brume D’Orient » et leurs infusions délicieuses). Ils sont devenus depuis les fournisseurs officiels de thé chez les Colombagiens, parce qu’ils font de l’expédition
Ce paragraphe n’est pas sponsorisé. C’est juste très bon.
La suite de notre périple part… d’une ritournelle qui reste en tête…
« Sire, Sans Quartier, c’est point mon nom
Tri Yann – Pelot d’Hennebont
J’lui dis j’m’appelle Pelot d’Hennebont »
Nous avions vu Tri Yann en concert, en février 2020. Cette chanson était vite devenue un incontournable de nos playlist depuis. Nous étions à proximité d’Hennebont. Il fallait, nous ne pouvions pas y couper, voir à quoi ressemblait le bourg du fameux Pelot. Nous avons donc passé la nuit dans un spot de bord de route que nous ne recommandons pas. Le parking en soi n’est pas mauvais et il y a de la place pour se garer et pique-niquer, mais on est très proches de la route et avions la fâcheuse impression d’attirer l’attention, ce qui fait que nous n’avons pas passé une nuit tranquille.
Nous avons visité la petite ville d’Hennebont en une matinée : il y a de fort jolis remparts, nous avons également longé le Blavet et sommes entrés dans l’église qui était en travaux et dont nous n’avons pas vu grand chose. Ce pendant, le bourg nous a plu. Il s’en dégage une jolie atmosphère tranquille, un peu éloigné des spots touristiques que nous avions pu faire la veille. Cela vaut un petit passage, pour admirer les tours et se promener.
Pour la halte : spot non recommandé
Pour les oreilles : Pelot d’Hennebont – Tri Yann
Pour les papilles : les thés de la maison Tea&Cie à Vannes, dont l’édition spéciale pour le musée de la Compagnie des Indes