Croissants: chez Ratatouille ou chez Princi, nous avons été surpris par la qualité des croissants, nature ou souvent proposés fourrés de confiture, de pate d’amande, de beurre de cacahouètes ou avec du miel dans l’enroulé de la pâte.
En se penchant un peu sur l’histoire de Milan, on reconnait que l’influence de l’empire Austro-Hongrois a été très forte dans cette région, ce qui donne aux Milanais une de leur tradition (d’après les guides de voyage): le café-croissant du matin dans une des nombreuses Pasticceria – Panificio de la ville. Cette expérience nous a permis de tordre le coup à la réputation des français, qui auraient fait des viennoiseries leurs spécialités après l’arrivée de Marie-Antoinette. Les croissants que nous avons dégustés à Milan se placent bien au-dessus des croissants classiques que nous trouvons dans les différentes boulangeries de nos villages, et même de celles de Paris.
Jus de fruits: Ce qui place Milan parmi la catégorie des villes dynamiques ancrées dans les tendances les plus récentes, ce sont les nombreux bars à fruit ou restaurants healthy vegetables, qui ont l’air d’enseignes toutes neuves, attirant les clients caractéristiques à la recherche d’un mode de street food plus sain: bol de verdure au petit-déjeuner, smoothie avocat-citron en guise d’apéro, bol de fruits et céréales pour le midi, service rapide de fruits frais pressés et décompte de calories sur les menus. Ce type de bar bio tranche avec les restaurants de cuisine italienne traditionnelle, servant cotoletta alla milanese, lasagnes, ravioli et pizza. Les jus de fruits que nous avons bu en guise de collation chez Frankie’s étaient très surprenants, frais et énergisants.
Nous avons mangé de plutôt bonnes pizzas sur place : les pâtes étaient fines, elles étaient bien garnies et nous n’avons vraiment pas été déçus.
En ce point là et comme à Rome, nous avons eu l’occasion de constater la véritable maîtrise des italiens de leur art de la pizza.
Nous avons goûté quelques bières achetées en supérette mais nous n’avons rien trouvé de plaisant (il nous en reste une ramenée dans le sac à dos à ce jour. Mais c’est lundi et la règle chez nous c’est « no alcoholic drink on mondays » donc nous éditerons cet article plus tard). Nous n’avons rien trouvé de bon : une IPA trop herbeuse et oubliable et des bières très moyennes. Nous avions pourtant un peu cherché sur internet des noms de bière mais nous avons peut être mal cherché car nous n’avons pas trouvé de recommandation.
Le chianti que nous avons bu était plutôt bon, pas tanique mais fort fruité. Faible longueur en bouche comparé au nez très puissant.
Niveau boissons plus fortes : Le Lezart a été totalement convaincu par son verre de Prosecco alors qu’il supporte de moins en moins le champagne. Castor a apprécié le Spritz, plutôt rafraichissant par ces chaleurs. Nous avons été moins emballé par le Negrito et le Milano-Torino.
Les cocktails maison étaient peu alcoolisés par rapport à nos cocktails maison.
Nous avons mangé chez Cinc des raviolis très bons, la pâte était fine et légère. Pas du tout le côté bourratif que peuvent avoir les raviolis d’ici. Servis avec du beurre fondu, c’était bon mais les portions étaient plutôt légères et ne peuvent constituer à elles seules un repas complet pour les gros apétits.
Chez eux nous avons également pris une planche de fromage et c’était l’idée de la soirée : nous sommes dans l’incapacité de vous donner les noms des fromages qui étaient sur cette planche mais ils étaient délicieux en particulier celui au safran et ce que nous pensons être du pécorino avec toutes les réserves qui s’imposent.
Nous avons mangé des panzerotti le samedi midi : il s’agit d’une spécialité des pouilles mais elle s’est bien implantée à Milan, en particulier ceux de chez Luini. Il y avait d’ailleurs une queue impressionnante devant la boutique mais comme les serveurs sont très efficaces cela ne dure pas très longtemps. Nous en avons pris 3 chacun, mais c’était beaucoup trop. 2 sont amplement suffisants. Par contre il faut savoir que c’est très gras comme nourriture (ce sont des beignets de pâte à pizza frits dans l’huile. Le summum de la healthy food).
Nous avons été moins convaincu par celui « épinards-ricotta » que nous avions pris tous les deux. Ceux à la mozzarella/tomate ou mozzarella/jambon ou mozzarella/salami épicé étaient meilleurs.
Pour conclure la mozzarella ça améliore pas mal le panzerotte.
La salade « maison » que nous nous étions préparées était franchement sympathique même si pas très light finalement car riche en protéines (hmmm plutôt lipides en fait).