Il ne nous restait que 24h à passer à Barcelone, et pas mal de choses à y faire.
Nous avons donc commencé par faire tout ce qui est un peu ennuyant avant de partir : ranger la chambre, remettre nos affaires en état et vérifier au moins quinze fois que nous n’avions rien oublié. Après avoir salué nos hôtes, nous voilà repartis pour la sixième fois en 3 jours vers le marché de la Boqueria. Objectif : y boire nos derniers zumos et y trouver des victuailles à ramener pour nous et pour quelques personnes.
On se dirige donc vers notre vendeur de zumos : un ananas-coco pour l’une, un mangue-coco pour l’autre et l’on se met à zigzaguer dans la Boqueria pour trouver du queso viejo et du lomo…
Après une addition aussi salée qu’un jambon ibérique, on se met d’accord sur le fait qu’on cherchera nos autres souvenirs plus tard.
Les trois sacs à dos et le sac à main (plus ou moins à main et surtout sac fourre-tout pour le voyage) se font lourds. Heureusement, il existe encore ici quelque chose « que les moins de vingt ans » vivant en France aujourd’hui « ne peuvent pas connaître » : des consignes. La gare routière où nous devons reprendre le bus ce soir en est équipée. Donc, après un petit tour de métro via Plaça Catalunya où l’on relativise les distances de changement à Chatelet, nous revoici près de l’ « Arc de Triomf » pour y déposer nos affaires. Ce qui nous déleste de 3,50€ et de quelques kilos.
Notre prochain objectif est le Poble Espanol, qui a été construit pour l’exposition internationale de Barcelone et qui se trouve sur la colline de Montjuic. Pour cela, il nous faut passer par la Plaça de Espana qui est, décidément, une des places à la plus belle perspective qu’il nous ait été donné de voir.
Pour ce qui est du Poble Espagnol, ma foi…. Cela concentre l’architecture de nombreuses communautés autonomes d’Espagne. Il y fait assez froid. On y a vu los Reyes Magos. D’ailleurs, il y avait beaucoup d’enfants qui venaient écrire leur carte aux reyes Magos et qui étaient très contents de les voir. L’Espagne a ceci de généreux qu’elle emploie trois intermittents du spectacle au lieu d’un seul pour faire plaisir aux enfants en période festive.
On a également croisé un souffleur de verre et des poteaux urbains (à défaut de trouver un meilleur terme) jolis mais un peu étranges.
Au milieu de tout cela, on se dit qu’on commence à avoir faim et on se laisse tenter à nouveau par un xocolate con churros.
Attention, à partir d’ici vous avez deux choix :
Vous pouvez lire la version « How it should have ended » (comment cela aurait dû se terminer) de notre voyage, très agréable mais plutôt éloignée de la réalité : Version fictionnelle (mot de passe : « ficcio » sans guillemets)
Vous pouvez aussi choisir de lire la version « monde réel de la réalité véritable » de notre voyage, mais franchement il faut mieux avoir le coeur bien accroché : Version réelle ( mot de passe : « realitat » sans guillemets)
Et en plus grâce à nous vous aurez appris deux mots de catalan : fiction et réalité. Merci, bisous, merci.
Pensées de voyage :
– » Oui on veut droguer des cobayes humains pour tester des nouvelles techniques de manipulation mentale… Euh, oui, on veut habiter dans le gros Bouddha… »
– Le catalan, c’est le Picard d’Espagne » Preneu el ticket » « espereu »
[…] – évitez les chocolate con churros du Poble Espanyol -> plus d’informations ici ). De fait nous n’avons pas pris de repas jeudi midi, ni jeudi soir et nous avons eu à […]