Nous avons certes beaucoup, beaucoup marché et avons eu le nez en l’air ou au sol. Mais nous avons également fait des visites, certaines très « courues » et faisant partie des immanquables, d’autres plus confidentielles. Voici donc la seconde partie de notre voyage à New-York
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Visiter, explorer, naviguer
La navette Manhattan-Staten Island
C’est une navette gratuite qui relie les deux îles. C’est un peu LE bon plan pour s’approcher gratuitement de la statue de la Liberté (que nous avons de fait très bien vue) mais également prendre du recul sur la Skyline, voir également les docks de New-York dont le Lez’art a entendu parler dans les livres de Kerouac. C’est aussi une manière de se représenter ce qu’ont pu apercevoir ceux qui venaient là à la recherche d’une nouvelle vie et d’un nouveau départ. Leur destin ne tenant qu’au bout du stylo des responsables de l’immigration. Vertige, surtout maintenant que l’on sait ce que c’est que d’émigrer et de se demander si on voudra bien de nous là où l’on se projette d’aller. Nous avons eu la chance de pouvoir monter dans le premier ferry dès notre arrivée à la gare et de pouvoir en reprendre un directement ensuite pour repartir, car nous n’avions rien vu à visiter sur Staten Island.
Life Underground
Dans une des stations de métro, il y a un projet artistique intitulé « Life Underground » du sculpteur Tom Otterness. C’est une collection de petites sculptures cachées un peu partout dans la station. Nous avons pris ça comme une partie de chasse aux oeufs (c’était Pâques !), l’objectif était d’en voir le maximum. Certaines sont présentes en plusieurs exemplaires et il y a un vrai message politique derrière ce projet, que nous vous laissons découvrir au travers des photographies.
Top of the Rock
Un autre vertige. Pas de hauteur mais d’immensité. On se rend d’autant mieux compte d’en haut. Est-ce le nombre des fenêtres, multiplié par le nombre de buildings ? Est-ce la taille rendue ridicule de tout ce qui se situe en bas ? La multiplicité des réservoirs d’eau sur les toits ? Les rues qui disparaissent ? En tout cas, ça explique peut-être le nombre de personnes qui ont cette vue encadrée chez eux. Cela signifie peut-être quelque chose pour eux, la prise de conscience de cette immensité délirante. Et on est même pas au sommet des buildings les plus hauts.
Prix : 40$ hors taxes par personne. Ce n’est pas donné mais la vérité, c’est que c’est immanquable.
Voir une comédie musicale à Broadway
C’était un peu la marotte du Castor. Si nous avions pu voir ce qui nous avait plu à tous les deux, nous serions allés voir Sweeney Todd. Sinon Fantom of the Opera. La vérité, c’est que ces deux options étaient hors de prix. Nous avons pris des billets de dernière minute pour l’adaptation de « Certains l’aiment chaud » (Some like it hot) en dernière minute via le site « Todaytix ». Nous étions le week-end de Pâques donc tout était plus cher. Cependant, c’était vraiment une expérience que nous ne regrettons pas du tout : c’est un spectacle à voir. La technicité des artistes, les décors, les musiciens en live, l’ambiance, le spectacle en lui même, tout cela mérite d’y passer du temps !
Prix : 97$ hors taxes par personne.
Le Metropolitain Museum of Art
Il faudrait des jours pour faire le tour du MET. Le musée est gigantesque. D’habitude, notre tendance est plutôt de faire une aile d’un musée dans ses moindres détails, ou d’essayer de le faire en entier quand sa taille le permet. Sauf que là, nous savions que c’était une entreprise impossible pour la seconde option, et la première nous paraissait réductrice. Nous avons donc fait des sauts de puce à travers de le musée, allant jeter un oeil de salles en salles, sans pourtant parvenir même à toutes les traverser une fois lors de notre visite de 3h. Nous avons pu entrevoir
- L’aile Egyptienne, avec des temples reconstruits et de très nombreux sarcophages
- Les petites salles dédiées à l’art des premières nations qui nous ont laissé un peu sur notre faim quand on compare à ce que nous avions pu voir à la fois au Musée des Beaux-Arts d’Ottawa pour le récent et au musée de l’Histoire du Canada pour le plus ancien.
- Les cratères et les sculptures des antiquités Greco-Romaines ainsi qu’une très belle collection numismatique datant de l’époque d’Alexandre le Grand, des Seleucides et des Lagides.
- L’aile de l’art d’Asie de l’Est et du Sud, avec des sculptures indiennes (beaucoup d’Avalokiteshvara) , des estampes japonaises et une reconstitution de jardin chinois.
- Une reconstitution de la maison très art déco de l’architecte du musée
- L’aile américaine « moderne » avec beaucoup de portraits de dignitaires locaux mais aussi le tableau représentant Washington traversant le Delaware. Il y a aussi tout une partie vaisselle commémorative qui manque clairement de truelles commémoratives.
- Une partie instruments de musique avec une très belle installation sur les variations du Cor à partir de la conque, mais aussi des kotos, des Stradivaris et une Les Paul (le prototype 001 de 1982).
- Quelques salles avec les armes et armures mais aussi les sculptures médiévales dont pas mal de Bernin et un très bel Hermès. Et une reconstitution d’Eglise dont les éléments ont été récupérés dans le Sud Ouest de la France et les vitraux en Lorraine.
- Des salles avec les impressionnistes français où nous avons pu revoir les Nymphéas de Monet, quelques Van Gogh jamais vus « en vrai » (dont les Cyprès), des Degas, des Manet, des Corot. Quelques Gauguins et Henri Rousseau.
- Et une salle de sculpture du XIXè où nous avons vu certes Persée et la Méduse, mais aussi une des copies des Bourgeois de Calais et… un buste de Napoléon III.
On a regardé les oeuvres mais nous avons peu lu les cartons, conscients que le temps nous pressait et nous savons que nous voulons revenir, plusieurs fois, pour faire ça un peu plus sérieusement. Nous avons regretté de n’avoir pas pris une visite guidée ce qui aurait peut-être été plus intelligent pour une première approche.
Cependant, le musée est une oeuvre d’art en soi, certaines salles sont tout bonnement magnifiques.
Prix : 30$ hors taxes par personne.
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