Pourquoi, pourquoi, pourquoi.. ? Pourquoi nous, êtres froids s’il en est, qui détestons la chaleur écrasante de l’été et qui cherchons l’ombre dès que possible, pourquoi avons nous voulu descendre ces 12h de voyage pour une cité encore plus chaude que notre Bourgogne de résidence ?
Il n’est nul besoin de chercher loin des raisons à cette folie : Rome est une ville magnifique. Une ville magnifique qui se mérite. A Rome fait comme les romains : déboîte sans clignotant, roule à 90km/h sur les routes à 50 grille les feux et surtout surtout fais le sous les yeux de la police qui ne cille pas… Non, à Rome au volant, surtout, ne pas faire comme les Romains sinon à la fin de la journée il risque de te manquer une roue. Une célèbre formule Goscinnienne nous est souvent venue à la bouche et à l’esprit dans les moments de conduite.
Mais passé ces difficultés, à 9h30 pile lundi matin nous étions via della Conziliazione, en face de la Basilique Saint Pierre. Pleine face, comme les photos qu’on en voit souvent. Première claque romaine…
Les Stanze de Raphaël et la Sixtine nous plaisent sans pour autant nous émerveiller, trop vues, trop sues et même un peu décevantes par rapport à l’idée que l’on s’en faisait ( en particulier la Sixtine, où le fragment très connu de la représentation d’Adam est minuscule).
Mais la véritable claque, c’est l’intérieur de la Basilique Saint Pierre : gigantesque, magnifique, émouvante jusqu’à l’oppression. Selon J il y a de quoi devenir croyant. On plaisante devant le couffin du Bernin, commande des Barberini. Le programme du CAPES sert dans ces lieux où il n’y a pas d’indications
Ce que les barbares n’ont pas fait, les Barberinis l’ont fait.
On évite de prendre des photos, on en a le droit mais aucun de nos clichés ne rendra justice à ce lieu. Par ailleurs, trop de touristes se pressent, Iphone ou Ipad à la main pour prendre des clichés.
Une ou deux photos pour nous contredire
