Vienne. Un rêve de gosse pour M.
L’arrivée dans la ville n’est pas géniale : les suburbs de Vienne sont assez laids et les gens assez froids. On s’installe dans un camping au sud de la ville pour y passer la nuit.
Après avoir monté notre hotel 4*, nous prenons le tramway vers le centre ville.
En prendre plein les yeux. Chaque façade, chaque monument, chaque rue déborde du baroque style Marie-Thérèse. Tout ici est musée, on est dans une version plus calme et beaucoup plus aristocratique de Paris.
On croise des magasins Rolex, Chanel, Gucci, YSL… encore pas des coins pour nous. En même temps ce nouveau luxe doit se sentir à sa place dans des batîments débordant de magnificience.
On se paye un luxe très Viennois : prendre une sachetorte dans le grand hotel Sacher. Ainsi qu’un café Viennois et un Wiener mélange. Le tout à coté d’une photo dédicacée de Romy et Magda Schneider. Sans faire exprès en plus.
On se promène au crépuscule dans cette grande ville Habsbourg à la gloire passée. On passe près de la Hofburg, des palais de Marie Thérèse… on est très loin de la Croatie.
D’ailleurs ici, les gens sont très froids, ce qui nous change beaucoup de la Croatie.
Hum! ça a l’air bon …Quand ton père va voir la chantilly ,même avec le siphon on est battu à plates coutures !
C’était vachement bon en effet ! Et c’est pas vraiment de la chantilly c’est de la crème fouettée c’est a dire sans sucre. Mais elle est dense c’est impressionna !
Crème fouettée et jonglerie,le top du must!pas besoin de Chanel ni même de Hermès (ben oui , c’est Hermès qui me vient en tête après le séjour Bourguignon ou V. est en Hermès de pied en cap et en sacoche etc).
Mais ça fait envie cette pause mythico-gourmande! Yummy!Yummy!
Les Viennois sont froids ? et pourtant les viennoiseries c’est meilleur chaud,non ? (c’est presque nul ,je sais ,il est tard et vu nos journées de fous dans les travaux ,je me défoule bêtement.;; pardonnez moi. 😳 .);
Ne pas juger les gens trop vite ,mais j’ai gardé un souvenir similaire d’un lointain passage en Autriche toujours en moto, on a dû dormir dehors sous le porche d’une église (il pleuvait) parce que dans le pays les hôteliers se méfiaient des motards ,ils nous fermaient tous la porte sans y mettre le s formes . Du coup ,je ne suis jamais retournée en Autriche.
Et quid de l’allemand du Lézart?
On a bien pensé à V. En passant près des boutiques hermès on a regardé les prix.
Les viennoiseries sont très bonnes et jongler en ayant vue sur la hofburg était très agréable.
Pour la froideur des gens après la Croatie le contraste était saisissant ! Dans le camping quand on disait bonjour aux gens personne ne nous répondait à part les Italiens. C’est tres spécial.
Cette ville ressemble à compiegne toutes proportions gardées : elle vit dans la splendeur d’une gloire passée et ses habitants se croient investis d’une supériorité en classe et en raffinement qui leur permet d’être assez désagréables
Si même dans un camping ,les gens ne répondent pas ,c’est grave en effet. Les belles demeures et les monuments majestueux ne suffisent pas à rendre un lieu attrayant ! Un sourire ,un bonjour c’est gratuit et cela rend plus heureux que les dorures ;Tant pis pour ces Viennois refroidis et moins moelleux que leurs pâtisseries, Ils n’auront pas le plaisir de vous découvrir!
Mais …que deviennent, que deviennent les valses de Vienne… et le café viennois n’est-il plus que glacé ? A force de fouetter la crème, les viennois se seraient-ils fouettés la cervelle également… mais tout de même, quel décor!
Ah oui quel décor. Un peu film, un peu passé, un peu gloire d’antan et songes d’hier. Cela doit rendre exigeant sur la nature humaine de côtoyer de telles réalisations. D’où peut-être cette froideur viennoise. Façon café frappé !